Compte rendu des élu-e-s et RS de la CGT PE BZH au CSE ordinaire du 30 juillet 2020

Pour consulter le fichier en format PDF cliquer sur le lien suivant 2020 07 30 Compte rendu des élu-e-s et RS CGT PE BZH du 30 juillet 2020

« La représentation médiatique porte à croire que le monde ouvrier n’existe plus »

Un employé (ouvrier) de l'entreprise Goodyear à Amiens se tient sur un tas de cendres, le 5 décembre 2013, après l'annonce de la fermeture de l'usine

En 2018, les ouvriers représentaient 4 % des personnes visibles à la télévision, contre 60 % pour les cadres. L’historienne Ludivine Bantigny, explique cette « invisibilisation » par un changement de discours politique et médiatique, alors que la classe ouvrière compte encore pour un quart de la population active en France.

Ludivine Bantigny est historienne, maîtresse de conférences à l’Université de Rouen et spécialiste de l’histoire de Mai 68. Elle est autrice de plusieurs ouvrages, dont La France à l’heure du monde. De 1981 à nos jours (Éditions Seuil, 2013) et Révolution (Anamosa, 2019). Elle est intervenue dans le cadre d’une conférence des Lundis de l’INA intitulée « La classe ouvrière à la télévision : histoire d’une disparition ».

Un interview réalisée par Juliette LABRACHERIE pour La revue des médias à lire et écouter ICI

Migration et personnes réfugiées: 7 réponses aux idées reçues .

De nombreuses idées reçues circulent au sujet de la migration, des migrant-e-s
et des réfugié-e-s. Tout au long de ce livre numérique, nous les déconstruirons
à l’aide de faits. Vous découvrirez comment ces hommes, ces femmes et ces
enfants ont été forcé de tout quitter, au péril de leur vie, dans l’espoir d’une
vie plus sûre.

Ce livret rédigé par l’association OXFAM vise à répondre à 7 idées reçues sur l’arrivée de réfugié-e-s et migrant-e-s en Europe et en France: à consulter en cliquant ICI 

De nouveaux enjeux ont récemment émergé au sujet des migrations et de l’accueil de migrant-e-s, réfugié-e-s et exilé-e-s en Europe. Dans les discours
politiques et médiatiques, il n’est pas rare de lire, à ce sujet, diverses expressions
faisant état de “vague de réfugié-e-s”, “d’arrivée massive” ou encore
“d’’invasion jamais vue”. Comme s’il s’agissait d’un temps inédit.
Les mouvements migratoires et les déplacements forcés ne sont pourtant pas un
phénomène nouveau. La migration a toujours existé et les êtres humains se sont
toujours déplacés. L’Europe et la France, dont la migration fait partie intégrante
de leur Histoire, en sont de parfaites illustrations.
D’innombrables exemples témoignent de l’importance qu’ont toujours eu les personnes
issues de la migration dans la construction de nos cultures et nos identités
: Aznavour, Brassens, Barbara ou bien avant, Lully, à la cour du roi Louis XIV…
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que des millions de personnes
ont été forcées de quitter leur foyer partout en Europe, les réfugié-e-s se sont
vu doté-e-s d’un statut international et de droits fondamentaux. Ainsi, depuis
1951, une convention confère à plus de 140 Etats signataires l’obligation juridique
d’assurer la protection de ces dernier-e-s.
En dépit de cela, face aux mouvements migratoires actuels, l’Union Européenne
et ses Etats membres appliquent, depuis 2015, des politiques qui étriquent et
restreignent les droits fondamentaux des personnes exilé-e-s au profit de stratégies
politiques court-termistes.

Ces stratégies reposent à la fois sur un renforcement des frontières européennes
– et le contrôle des personnes qui entrent sur le sol européen – mais aussi sur
un investissement à l’extérieur de nos frontières. En effet, l’Union européenne
pousse, par des efforts diplomatiques et des contreparties financières, de nombreux
pays-tiers voisins à cesser leur migration vers l’Europe.
Ces politiques migratoires ont un impact sur les droits fondamentaux des exilé-
e-s et accentuent la dangerosité des chemins d’exil. Elles laissent hommes,
femmes et enfants sans moyens de subsistance ou entre les mains de passeurs
et trafiquants d’êtres humains. Cela, alors que les parcours empruntés font déjà
courir de nombreux risques tels que la mort par épuisement, les violences physiques
et psychologiques ou encore la noyade.
Aujourd’hui, le Covid-19 constitue une menace supplémentaire pour toutes ces
personnes contraintes de quitter leur foyer. L’impact de la pandémie Covid-19
peut être plus désastreux encore dans un camp de réfugi-é-s, où les exil-é-s
vivent entassés dans des camps formels ou informels, dans des conditions sanitaires
très difficiles, sans accès à une hygiène de base, y compris accès à l’eau
potable. Dans ces conditions de promiscuité et avec de très faibles ressources
en santé, lutter contre l’épidémie devient une tâche quasiment impossible.
Les dangers qui poussent ces personnes à devoir tout quitter, au péril de leur
vie, sont multiples et complexes : conflits armés, violences, persécutions,
catastrophes naturelles ou extrême pauvreté. Le choix de partir ne se fait que
pour l’espoir d’une vie meilleure.
La crise des politiques européennes face à la migration et son impact sur les
sociétés ont favorisé l’émergence de nombreux stéréotypes, idées reçues et préjugés
sur les exil-é-s. Découvrez avec Oxfam comment y répondre !

Compte rendu des élu-e-s CGT au CSE du 16 juillet concernant le Plan de Reprise des Activités phase 3

Pour consulter le fichier en format PDF cliquer sur le lien suivant: 2020 07 16 Compte rendu des élu-e-s et RS CGT CSE extraordinaire du 16 juillet 2020 sur le PRA 3