#STOPVIOLENCES sexistes et sexuelles

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la CGT s’associe chaque année dans les initiatives du collectif « Nous Toutes » du 21 novembre ;

Par ailleurs, la CGT est organisatrice d’initiatives chaque 25 novembre.

 

C’est pourquoi, cette année encore, malgré les conditions particulières imposées par les mesures sanitaires, la CGT vous encourage à répondre à l’appel de « Nous Toutes » en participant au grand meeting numérique contre les violences :

Au programme de cette journée de mobilisation : des formations, des actions d’interpellation, des lives avec des féministes inspirantes et des concerts !

Toutes les infos sur : https://21novembre.noustoutes.org

Pour consulter le fichier en format PDF, cliquer sur le lien suivant: 2020 11 25 #Stop violences sexistes et sexuelles

Une série de mesures pour l’emploi des personnes handicapées

La 24e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), créée en 1997 par l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Ladapt), se déroulera jusqu’au 22 novembre.

L’occasion de rappeler que la CES (confédération européenne des syndicats) vient de publier une série de propositions relatives à une nouvelle “Stratégie européenne en faveur des personnes handicapées 2020-2030”.

En France, le taux de chômage des personnes handicapées s’élève à 18% contre 9 % pour l’ensemble de la population

A l’échelle européenne, la situation est tout aussi désastreuse : 48,1% des personnes en situation de handicap ont un emploi (contre 73,9% pour l’ensemble de la population). Les femmes et les jeunes souffrant d’un handicap présentent des taux d’emploi encore plus bas. Ces chiffres ne disent toutefois rien de la qualité des emplois ni même s’il s’agit du marché ouvert du travail ou d’ateliers protégés. Ils excluent en outre les personnes handicapées vivant en institutions de soins.

Pour sortir de cette situation, la CES avance une série de propositions, notamment des mesures d’incitation à l’embauche de personnes en situation de handicap en ayant recours aux fonds européens.

Les travailleurs, handicapés suite à un accident du travail, devraient quant à eux, être soutenus pour retrouver un emploi adapté à leurs nouvelles compétences, sans perdre les conditions de travail dont ils jouissaient avant leur accident.

Pour mieux protéger les personnes handicapées travaillant en atelier protégé, la CES revendique la mise en place d’un statut juridique en matière de droits du travail équivalent à celui des personnes travaillant dans un environnement de travail ouvert. Cela inclurait aussi l’application des conventions collectives des secteurs économiques concernés.

Elle propose aussi que la compatibilité entre revenus professionnels et allocations d’invalidité soit encouragée dans l’ensemble des États membres. Les allocations d’invalidité existent pour compenser les coûts de la vie supplémentaires qu’entraine un handicap et ne devraient pas être perdues une fois qu’une personne handicapée commence à travailler :  “L’incompatibilité entre salaire et allocations est une forme de discrimination qui prive les personnes handicapées de leur droit d’améliorer leur situation financière par le travail et les expose à un risque accru de pauvreté”.

En France, l’AAH (allocation adulte handicapé) est fixé en dessous du seuil de pauvreté

En France, la moitié des personnes handicapées ont un niveau de vie inférieur à 1 540 euros par mois, soit près de 200 euros de moins qu’une personne valide, tandis que le montant de l’AAH (allocation adulte handicapé) est fixé en 2020 à 902 euros, sous le seuil de pauvreté (1 063 euros par mois).

Concernant la sécurité et la santé au travail, la CES exhorte la Commission européenne à renforcer l’obligation de prévoir des aménagements raisonnables du lieu de travail pour les travailleurs handicapés.

Cela inclut l’utilisation d’outils et d’équipements numériques et électroniques ainsi que de logiciels et de matériel destinés à soutenir les travailleurs souffrant de handicap et à leur faciliter l’exécution de leur travail.

Source: site La CGT:  https://www.cgt.fr/actualites/europe/interprofessionnel/discriminations/une-serie-de-mesures-pour-lemploi-des

Covid-19: Ouverture sur le flux … la DG s’entête

Communiqué de Presse de la CGT Pôle emploi :
Pôle emploi s’entête à vouloir afficher une ouverture sur le flux alors que des justificatifs adjoints à l’attestation dérogatoire de déplacement pour les travailleurs privés d’emploi devant se rendre à un rendez-vous en agence Pôle emploi, à une formation, à une prestation ou à dans une entreprise… sont nécessaires sous peine d’amende !
Pour consulter le fichier en format PDF cliquer sur le lien suivant: 2020 11 16 CP CGTPE ouverture flux VDef1

Financement de Pôle Emploi … Attention, danger ?

La CGT Pôle Emploi vient d’adresser un courrier à l’ensemble des parlementaires (à l’exclusion des élu-e-s RN et FN) dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2021.

Pourquoi ce courrier ? 

 

Les évolutions budgétaires ainsi que des moyens alloués à Pôle Emploi mettent en péril l’avenir même de Pôle Emploi …  

PREAMBULE

Pôle emploi depuis sa création est un opérateur de l’Etat (EPA) dépendant du Ministère du Travail dont les missions sont déterminées par l’Art L.5312-1 du Code du travail.

A ce titre, il perçoit une Subvention pour Charge de Service Public (SCSP) chaque année définie par la Loi de Finances.

La Convention Tripartite Etat-UNEDIC-Pôle emploi 2019-2022 fixe la contribution tant de l’Etat (modulable chaque année) que de l’UNEDIC (11% des cotisations perçues Année-2 conformémement à l’Art. 55 de la Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel).

Ces fonds représentent près de 85% du budget de Pôle emploi destiné aux dépenses des sections III (dépenses d’interventions) et IV (dépenses de fonctionnement). Les autres ressources de Pôle emploi proviennent d’actions ciblées, de conventions ou de fonds propres.

A noter que le budget de Pôle emploi est voté par le Parlement dans le cadre de la Loi de finances, adopté par le Conseil d’Administration de Pôle emploi mais 60% des ressources proviennent de l’UNEDIC.

Par ailleurs, la Loi de Finances fixe le plafond d’emploi des effectifs de Pôle emploi (CDI et CDD) en ETPT (Equivalent Temps Plein Travaillé sur une année pleine). Dans ce cadre, une partie de l’effectif est considéré hors plafond dès lors que son financement n’affecte pas directement Pôle emploi.

La Loi de Finances fixe également les orientations en terme d’indicateurs et « performance » à atteindre (en parallèle des objectifs de la convention tripartite 2019-2022 et des Orientations stratégiques de Pôle emploi).

Pôle emploi est principalement impacté par la Mission « Travail et Emploi » (Annexe du PLF) et principalement par le programme 102 : « Accès et retour à l’emploi » et dans une moindre mesure par le programme 103 : « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » (mais pas seulement).

EVOLUTIONS BUDGETAIRES

Depuis plusieurs années la Subvention pour Charge de Service Public (SCSP) ne cesse de baisser (moins 27% en 6 ans). Ce désengagement de l’Etat a été partiellement compensé par la subvention UNEDIC.

Or ce n’est pas aux salariés de financer via leurs cotisations le Service Public de l’Emploi !

Même si le chiffre n’est pas encore connu, le montant des cotisations perçues par l’UNEDIC en 2020 va fortement baisser du fait du chômage partiel et des destructions d’emploi liées à la crise sanitaire Covid-19. De fait mécaniquement la subvention UNEDIC versée à Pole emploi pour 2022 sera elle aussi fortement diminuée.

Si le gouvernement continue son désengagement, c’est le devenir même de Pôle emploi qui est en jeu ! 

Engagements liés à la Conventions Tripartite Etat UNEDIC Pôle emploi 2019-2022:

Rappel pour 2015 des données de la Convention Tripartite 2015 – 2018

Le montant de la contribution UNEDIC pour 2021 est estimé au regard du Rapport d’Activité 2019 de l’UNEDIC publié le 6 juillet 2020 si l’UNEDIC pour 2021 maintient sa participation à 11% des cotisations perçues.

Le Communiqué de Presse de l’UNEDIC du 21 octobre est particulièrement préoccupant car il annonce une baisse historique des recettes de l’UNEDIC estimée à -10% entraînant de fait une baisse de la participation de l’UNEDIC au financement de Pôle emploi pour 2022. Cette baisse est essentiellement liée à la mise en œuvre de l’activité partielle (pas de cotisations) liée à la crise sanitaire, aux reports de cotisations et au manque à gagner sur la masse salariale globale en baisse.

Réalité de l’engagement budgétaire de l’Etat dans le cadre des Lois de Finances depuis 2015 jusqu’au PLF 2021

Rappels :  LFI : Loi de Finances  –  PLF : Projet de Loi de Finances

En 2016, la SCSP de Pôle emploi avait baissé de 30M€ : baisse liée à la participation de Pôle emploi au financement du Plan 500 000 formations.

A noter que la SCSP prévue en LFI 2019 a fait l’objet d’une mise en réserve de 11 M€ et la LFI 2020 a fait l’objet d’une mise en réserve de 21 M€.

Le désengagement de l’Etat se poursuit au même rythme que ses engagements dans le cadre de la Convention Tripartite.

La particularité pour 2021 est la mise en œuvre d’un Plan de Relance (Cf. page 239) conjoncturelle qui augmente sensiblement le budget de Pôle emploi (la SCSP est tout de même en baisse de 0,5M€) sans que l’on connaisse à ce jour la participation UNEDIC fortement impactée par la crise sanitaire.

L’UNEDIC annonce que « l’augmentation massive du chômage et les difficultés sectorielles qui pourraient intervenir dans les prochains mois inviteront à repenser les objectifs stratégiques de Pôle emploi et les moyens engagés au regard des conséquences de la crise. »

Effectifs à Pôle Emploi

La hausse de près 10% sur 1 an du nombre de privés d’emploi en catégorie A ainsi que l’augmentation massive ces derniers mois du nombre de travailleurs précaires (catégorie B et C) se conjuguent avec l’explosion des inscriptions pour licenciements économiques et ruptures conventionnelles (qui bien souvent sont des licenciements économiques déguisés) ; inscriptions qui ne vont continuer de croître avec les destructions d’emplois et plans de licenciements à venir et annoncés dans les prochains mois.

Si le gouvernement a autorisé Pôle emploi à recruter pour faire face à cette crise, ces renforts sont largement insuffisants (2150 ETP en CDD de 18 mois) et ne permettent pas de répondre d’ores et déjà à la demande.

Or malgré les engagements du gouvernement, le PLF 2021 laisse entrevoir qu’il n’est prévu que très peu de renforts supplémentaires pour 2021 contrairement aux annonces gouvernementales (déjà insuffisantes) relayées par notre Direction Générale aux élus du Comité Social et Economique Central de Pôle emploi du 3 septembre 2020.

Plafonds d’emplois :

Au dernier trimestre 2020, Pôle emploi a embauché 1000 CDD de remplacement (sous plafond) dans le cadre de la gestion des OE +30 jours que nous retrouvons dans la LFI 2020.

Pour 2021, le différentiel ETPT sous plafond est de : +2433 par rapport à la LFI 2020.

Au CSEC du 3 septembre 2020, la direction générale a annoncé:

  • +1300 ETP AIJ (Financement Etat lié aux orientations du Plan de relance (Cf. page 179)) ;
  • + 1500 ETP de renfort soit +2800 (2300 CDD et 500 CDI sous plafond).

Pour rappel, 2150 CDD de 18 mois (dont 650 dédiés à l’AIJ) ont été recrutés en Septembre dernier.

Par ailleurs, le PLF 2021 nous informe que 233 ETP Contrat de Sécurisation Professionnelle seront dorénavant financés sur le budget de Pôle emploi et ont donc vocation à être comptabilisés comme sous plafond (jusqu’alors, les ETPT CSP étaient considérés comme hors plafond).

Au regard du PLF 2021 Mission Travail et Emploi, les effectifs sous plafond sont donc de +2433 auquel il faut soustraire les 233 ETPT CSP soit +2200 ETPT … qui correspondent au 2150 CDD de 18 mois recrutés en septembre dernier.

Reste donc uniquement un différentiel de +50 ETPT, très loin des annonces de la DG le 3 septembre lors du CSEC, puisqu’il manque en effet 600 ETPT…

Reste à savoir si ces 600 ETPT pourront être embauchés avec une loi rectificative ou une autorisation de dépassement du plafond d’emploi et des recrutements supplémentaires dans le cadre du Plan de relance !

Il y a donc urgence à intervenir à la fois sur le PLF 2021 pour obtenir des renforts pérennes supplémentaires mais également pour que le financement et l’avenir de Pôle emploi soit assurés par l’Etat dans le cadre de ses missions de service public.

2020 10 29 Compte rendu des élu-e-s CGT PE BZH au CSE ordinaire du 29 octobre 2020

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