NAO … Toutes les organisations syndicales demandent à la DG l’ouverture des négociations

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La mobilisation pour défendre notre retraite est plus que légitime. Mais dans cette période inédite d’inflation galopante, le droit à une revalorisation des salaires et des traitements est aussi une priorité et plus que lié à notre combat pour les retraites.

Vous trouverez ci-dessous deux courriers transmis au directeur général :

  • une demande d’ouverture de Négociations Annuelles Obligatoires, signée par l’ensemble des organisations syndicales,
  • en complément une demande d’ouverture de concertation sur la revalorisation des grilles des agents de droit public, portée par la CGT.

En effet, en décembre 2022,  la Direction Générale n’a pas positionné de NAO sur le calendrier social en le justifiant par le fait qu’elle attendait « le feu vert » des Ministères de tutelles, nous les avons relancé en janvier, sans résultat ; d’où cette demande officielle de l’ensemble des syndicats.

Concernant les concertations sur les grilles agents publics : c’est une demande que nous portons depuis un an qui a été relayée par l’UFSE auprès de la DGAFP. Lors de la réunion fixant le calendrier social en décembre, la DG nous a signifié que cette concertation débuterait fin 2023. Reculer quasiment d’un an cette concertation est pour nous inacceptable.

EN GREVE LES 27 OCTOBRE ET 10 NOVEMBRE

Le gouvernement ne cède sur rien : ni sur la question des salaires, ni sur la question du partage des richesses, il  impose de nouveaux reculs sociaux avec les projets de réformes assurances chômage et retraites et confirme  son attitude autoritaire avec l’utilisation du 49.3.

Au vu des attaques inacceptables contre la protection sociale et les Services Publics mais aussi contre le droit de grève notamment dans le secteur des raffineries, la CGT a décidé d’amplifier le rapport de force en appelant à la mobilisation et à la grève les 27 octobre et 10 novembre.

Nombre de revendications portées par cet appel trouvent à se traduire pour Pôle emploi, qu’il s’agisse :

  • De la sortie des politiques d’austérité et l’octroi de moyens budgétaires pour le Service Public de l’Emploi et la protection sociale
  • De l’arrêt de la contrainte exercée sur les privés d’emploi
  • Des recrutements de personnels en CDI
  • De la titularisation des collègues précaires qui le souhaitent
  • De l’augmentation immédiate et significative des salaires, de la valeur du point et de la part fixe pour les agent-e-s de droit privé, du point d’indice et des grilles pour les agent-e-s de droit public
  • De l’égalité salariale et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
  • De l’abandon définitif des reformes de régime de retraite et de l’assurance chômage

Dans le cadre de ces 2 journées, la CGT Pôle Emploi appelle les agent-e-s à cesser le travail et à participer aux rassemblements les 27 octobre et 10 novembre.

A Pôle Emploi, TOU-TE-S concerné-e-s ! Mobilisation et grève du 18 octobre : amplifions le mouvement !

Pour consulter le fichier en format PDF, cliquer sur le lien suivant: 2022 10 17 – Communiqué CGT – Suspension du dialogue social

Salaires, retraites, conditions de travail, libertés syndicales : TOU-TE-S en grève le 18 octobre !

Notre engagement doit payer !

Après la publication du baromètre annuel 2022 “Opinions et attentes des cadres” réalisé par ViaVoice chaque année depuis 10 ans à la demande de l’Ugict-CGT et en partenariat avec Secafi, la CGT Cadres publie ici un tract synthétique permettant de faire connaitre les principaux enseignements aux salariés, et tout particulièrement auprès de l’encadrement: 20221004 – Tract de synthèse du baromètre cadres Ugict 2022 (viavoice) (SYNDICOOP.FR) (1)

Une forte proportion de cadres se dit prête à se mobiliser pour défendre les salaires et la retraite : y compris par la manifestation ou par la grève.

A la veille de la mobilisation du 18 octobre, c’est un signal d’alerte que lance le baromètre annuel Ugict-Cgt/Secafi/Viavoice sur les « Opinions et attentes des cadres au travail » [Vidéo] Ou plutôt « des » signaux : sur les salaires, alors que la Dares a chiffré provisoirement à 3,7 % en moyenne (second semestre 2022) la perte de pouvoir d’achat des cadres et professions intermédiaires ; sur le temps de travail, en nette augmentation par rapport à 2021  dans sa durée la plus longue ; sur la distance avec les directions d’entreprises, qui se confirme…

«A l’opposé de la caricature individualiste qui leur est souvent associée, les cadres se disent ainsi prêt-e-s à se mobiliser pour défendre leurs droits », souligne Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-Cgt. Collectivement, y compris par la grève pour obtenir une augmentation de salaire (35%). Il-Elle-s sont encore plus nombreux-euses à s’y déclarer prêt-e-s pour défendre leur retraite (42%), motivé-e-s par leur opposition à un report de l’âge légal : une majorité (56%) souhaite en effet un rétablissement de l’âge de départ à 60 ans, avec une prise en compte des années d’études, financée par une mise à contribution des dividendes (53%).

Travailler les jours de repos ? 70% des fonctionnaires sont concerné-e-s

Réalisé depuis dix ans, le baromètre permet de confirmer ou d’identifier de nouvelles tendances. L’édition 2022 est notamment marquée par les effets du retour de l’inflation. « Les résultats montrent que celle-ci n’est pas théorique », souligne Olivier Dupuis, cadre chez Rte et membre du bureau de l’Ugict-Cgt, lors d’un webinaire de présentation à plusieurs voix des résultats. À tel point qu’il-elle-s sont 67 % à en faire une priorité : c’est 14 % points de plus qu’en 2021. Inadéquation de leur rémunération avec leur temps de travail réel, leur charge de travail, leur implication… l’insatisfaction s’exprime de façon multiple, souvent plus accentuée pour les femmes et les fonctionnaires. Elle se cristallise autour d’une donnée phare : 73 % des cadres, mais 80 % des femmes cadres, estiment que leur pouvoir d’achat a baissé en un an.

C’est également sur le temps de travail que le mécontentement est particulièrement marqué chez les femmes cadres. Le baromètre met ainsi en évidence un travail fréquent les jours de repos : 54 % des cadres, mais 59 % des femmes, dont le temps est plus fragmenté ; un taux qui grimpe à 71 % chez les agents de la Fonction publique. Une majorité de cadres (58 %), et de femmes cadres (60 %) estime que sa charge de travail a augmenté depuis l’année dernière.

La semaine de 45 heures ? Une réalité pour 42% des cadres

Illustration : 42 % des cadres disent travailler plus de 45 heures par semaine, 20 % plus de 49 h, c’est une augmentation de cinq points par rapport à 2021. C’est l’une des rares données qui n’est pas accentuée pour les femmes, dont le temps de travail est encore contraint par les tâches domestiques. Sophie Binet en tire deux enseignements, alors que l’équilibre entre vies professionnelle et privée reste une priorité (71 %, +6 points par rapport à 2021). D’abord le nécessaire encadrement du télétravail, dont le gain de temps de transport apparaît comme absorbé par une charge de travail et un temps de travail en augmentation ; la mise en œuvre d’un droit effectif à la déconnexion et la suppression des forfaits jours sans décompte horaire.

Ces multiples signaux d’alerte interviennent alors que se confirme la distance avec les directions. Un chiffre éclaire ce constat : seuls 16 % des cadres interrogé-e-s estiment que les pratiques managériales de leur entreprise ou de leur administration se sont améliorées au cours de l’année écoulée. Une majorité (58 %) critique ainsi l’évaluation professionnelle en termes de critères ou de transparence ; cette critique est encore plus forte (+10 points) chez les fonctionnaires, ce qui est symptomatique d’un rejet du « New public management ».

Se syndiquer ? 28% des cadres y sont prêt-e-s

Sauf pour les cadres des entreprises de moins de 50 salariés, il-elle-s ne sont enfin pas associé-e-s (68%) aux choix stratégiques de leurs directions. Directions qui ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux environnement et les place, professionnellement, dans un conflit éthique particulièrement dénoncé par les cadres de la fonction publique (62%). Au total, 60% disent vouloir disposer d’un droit d’alerte dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités professionnelles, afin de pouvoir refuser mettre en œuvre une directive contraire à leur étique.

Alors que leurs perspectives professionnelles sont dégradées, singulièrement pour les plus de 50 ans, le baromètre montre qu’il-elle-s sont prêt-e-s se mobiliser, par la signature d’une pétition, la grève ou la manifestation, dans ce dernier cas pour défendre leur retraite (48%) ou pour des augmentations de salaires (37%). S’ils continuent en grande partie à avoir confiance surtout en en eux-mêmes, ils sont aussi 28% (+2 points) à se dire prêts à se syndiquer.

Christine Labbe

Sondage Viavoice pour l’Ugict-Cgt, entretiens réalisés en ligne du 23 au 31 août 2022 , auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population des cadres travaillant en France métropolitaine.

Pour nos salaires, nos retraites et nos conditions de travail … TOU-TE-S en grève le 18 octobre !

Vous trouverez ici la vidéo de présentation de résultats et la synthèse chiffrée et sourcée, ici le communiqué de presse de publication du baromètre.

 

Salaires, retraites conditions de travail … Le 18 octobre , TOU-TE-S en grève et dans les manifestations !

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Pour nos salaires et nos conditions de travail, tou-te-s en grève et dans les rassemblements le 18 octobre !

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